Le vent fait exister la fleur.

J’avais envie de retrouver ce travail de l’accumulation, à l’instar de la première Ombre et Lumière.

Tracer, peindre, retracer, faire se croiser les couleurs et le fusain. Puis enfin découper à l’huile blanche une forme dans cet amas. Pour encore couvrir et dessiner la forme finale qui s’offre là maintenant.

Il y a désormais comme une absence de toute autre motivation en dehors de la seule intention de créer des formes. Elles naissent du seul fait de choisir une direction, comme si la main n’était que l’action du vent sur une fleur. Il ne la fait pas naître mais il la fait exister par son mouvement à un regard sensible aux vibrations.