Le trait charbonneux du fusain peut couvrir jusqu’à tout effacer par un trop plein de matière.

Il peut aussi dessiner une forme franche en sillonnant la lumière amenée par la peinture à l’huile ou par la répit laissé à la virginité de la toile. Parfois, le crayon est trop dur et ôte les pigments tenus par une huile trop faible à cette épreuve.

La pointe traverse alors les couches jusqu’au support sans faire aucune trace : elle gratte, faisant du fond un élément de la surface. Voilà le langage de la matière. Je veux que la peinture vive entre étouffement et éclat des substances. Tout vibre ainsi comme la flamme d’une bougie au gré de son environnement.