(A encadrer ou maroufler)
J’étais parvenu au bout de ce que j’avais envie de créer avec les collages. Les assemblages de fragments ne répondaient plus désormais à ses envies.
Après 2 ans d’une recherche plastique pourtant captivante, il y a eu ce besoin de revenir à des fondamentaux : le dessin.
C’est-à-dire que la création doit relever désormais du geste, de l’élan du corps. Un élan maîtrisé par la figure.
Reviennent donc des matériaux profondément enracinés dans les racines de la pratique picturale : le fusain, l’encre de Chine. Cette radicalité se conjugue à l’acrylique, cette matière sèche avec laquelle on ne peut pas mentir par son caractère définitif.
Le temps de faire “volte-face” dans la pratique, ce sont deux mois de questions, de doutes qui ici volent en éclat dans une figure violente et libératrice.