Deuxième oeuvre de la série des petits Fragments. Celle-ci se distingue par l’absence de “silhouette” alors que c’est l’objet de la recherche plastique de ces 13×18 cm.
Mais quand ça fonctionne visuellement, que ce qui est créé a une présence en dehors de la volonté première, il faut la laisser vivre.
L’aléa de sa création m’a conduit involontairement à cette composition aérée, ces couleurs complémentaires, ce rythme tout en respiration.
S’obstiner à vouloir une forme alors que le “hasard” nous conduit à autre chose amène inévitablement à un choix.
Ici, cette oeuvre me semblait assez intéressante en soi pour poursuivre sa propre logique. On parvient alors à ce stade étrange où on comprend que l’oeuvre existe déjà et que le rôle du peintre est de lui permettre d’apparaître.