Première œuvre d’une trilogie, Fragment N°11 est issu d’un très grand format divisé en trois parties. Il ne s’agit pas d’un triptyque. Chaque œuvre a sa spécificité, son identité.
Ici, c’est le dessin d’une entité ou d’un signe, une forme incongrue et évocatrice suivant le vécu du spectateur.

L’énergie du geste de la peinture qu’exige la pratique du très grand format est comme “domestiquée”. Elle en offre des traces, des fulgurances.
Elles deviennent composantes organiques d’un corps au même titre que les transparences du pastel, les collages des jeux de matières issus des œuvres précédentes.

Des ensembles en constitue un plus grand, taillé par le vide.
Comme une résurgence de la mise en abîme mais où la matière prend vie par le temps qui l’a constituée.

Un travail où dialogue des matériaux aux propriétés diverses.Ils se marient, s’assemblent, se mélangent et se rejettent. Grouille une vie aux milles combinaisons, aux milles interprétations, enveloppé par ce corps qui se dresse et semble se détacher pour affirmer son unicité.