Christophe Houllier

Technique : Mix media Peinture acrylique, pastel à l’huile, pastel à l’écu, encre de chine sur papier

Dimension : 50 X 70 cm

Composition: 1 feuille de 50 x 70 cm encadré

Format du tableau: Vertical

Finition : Deux couches de vernis pour protéger et donner une très longue longévité à l’œuvre

C’est une œuvre unique que vous ne trouverez dans aucune autre boutique

Le tableau est signé et contresigné au dos

L’œuvre est livrée avec facture et certificat d’authenticité

J’avoue que ce qui a initié cette œuvre est plus le fruit d’une pulsion que celui d’un processus pensé. L’intention première était véritablement de briser ce carré qui m’obsédait. J’avais besoin de rompre avec la recherche plastique initiale. Peut-être parce que précisément la précédente œuvre m’avait emmené trop loin dans la volonté de maîtrise.

Avec le recul, cette production a vraiment permis de détruire pour reconstruire. Et je pense que ça se ressent. On voit clairement que ce carré se brise mais qu’il libère quelque chose.

C’est cette idée qui domine : détruire les totems, c’est se libérer. Dans la création, comme dans toute chose, on peut vite s’enfermer dans des habitudes. Ce que je cherche sur chaque œuvre, c’est l’étonnement et surtout éviter une production sclérosée. C’est pourquoi ici, il y avait l’impérieuse nécessité de casser ce symbole. Blanc sur fond noir, c’est bien lui qui est appelé au sacrifice.

Mais il y a d’autres éléments dans cette peinture, qui la nouent à la collection. Ces fulgurances de rouge, de rose et de bleu émanant d’un début de brisure font un moment libératoire et créateur.

Le carré est aussi toujours présent et inscrit toujours cette production dans la même dialectique que les précédentes. Il fait finalement toujours symbole et rappelle ici que l’acte de toutes choses existantes, perceptibles ou imperceptibles, ou juste envisageables aujourd’hui, est une explosion, une destruction. Le « big-bang » est d’ailleurs la quête d’une nouvelle cosmogonie, toute scientifique, qui cherche, à sa façon, « le doigt de Dieu ».

Sur le terrain plastique, j’ai pu aussi expérimenter la peinture directe au couteau de l’acrylique fine et d’un pastel gras souple et dense, pour donner ces effets de brisures et ces grands contrastes.
Cette œuvre, atypique dans la série, n’est est donc pas moins importante. Elle a permis de regagner en confiance et en liberté dans ma pratique artistique, pour les futures œuvres, après la pénibilité de « Cosmogonie N°4 ».