Christophe Houllier

Technique : Mix media Peinture acrylique, pastel à l’huile, pastel à l’écu, encre de chine sur papier

Dimension : 50 X 70 cm

Composition: 1 feuille de 50 x 70 cm encadré

Format du tableau: Vertical

Finition : Deux couches de vernis pour protéger et donner une très longue longévité à l’œuvre

C’est une œuvre unique que vous ne trouverez dans aucune autre boutique

Le tableau est signé et contresigné au dos

L’œuvre est livrée avec facture et certificat d’authenticité

J’ai une relation épidermique avec cette œuvre. Sans l’apprécier véritablement, ni la rejeter, mon rapport avec elle est compliqué. Je vais donc expliquer pourquoi, à bien des égards, elle me hérisse le poil et pourquoi, pour cette même raison elle a toute sa place dans la collection des « Cosmogonies », étant une vraie part de moi-même.

Il ne me faisait plus de doute, après les 3 précédentes œuvres, que ma démarche artistique s’apparente à une recherche spirituelle. J’ai souhaité donc explorer où pouvait me mener un travail plastique autour des représentations que donnent les religions.

Sur « Cosmogonie N°4 », j’ai commencé à produire avec l’idée de travailler sur l’idée « d’élévation » à travers une sorte de mosaïque de couleurs faisant référence au symbolisme de la religion chrétienne, qui, bien sûr, est la culture dans laquelle j’ai grandi. Mais je me suis aperçu que je m’enfermais complètement dans une « illustration ».
L’expression picturale n’était pas la mienne.

Finalement, il m’importe peu de faire l’inventaire des réponses religieuses. Je n’ai pas à être le véhicule d’une foi mais simplement poser question. Par contre, immanquablement, certaines images et certains symboles subsistent en moi.

Si le questionnement est celui que j’avais, enfant, dans le cadre d’une religion, il le dépasse aujourd’hui, ayant compris depuis qu’il n’y a pas besoin de suivre des dogmes pour s’interroger sur le mystère de notre existence, ni pour comprendre que nous sommes tous égaux lorsque nous prenons conscience de notre infime condition.
C’est finalement ce que j’essaie de traduire à travers les « Cosmogonies » et avant de le livrer à travers une plasticité qui m’est devenue propre, il aura fallu cette production, rompant quelque peu avec le principe de ne pas évoquer de représentation connue.

C’est peut-être le prix-à-payer, le stigmate d’une mue vers l’affranchissement de cet héritage culturel et de ses images. Le qualificatif « d’épidermique » est donc utilisée à bonne escient ici, quand je parle de ma relation à cette œuvre.