Christophe Houllier

Technique : Mix media Peinture acrylique, pastel à l’huile, pastel à l’écu, encre de chine sur papier

Dimension : 50 X 70 cm

Composition: 1 feuille de 50 x 70 cm encadré

Format du tableau: Vertical

Finition : Deux couches de vernis pour protéger et donner une très longue longévité à l’œuvre

C’est une œuvre unique que vous ne trouverez dans aucune autre boutique

Le tableau est signé et contresigné au dos

L’œuvre est livrée avec facture et certificat d’authenticité

Essayer de comprendre notre nature, pourquoi les choses existent et ce qui les animent peut paraître une quête vaine aux yeux de quelques-uns, dans cette société de divertissement. Mais c’est une question vieille comme le monde qui n’est pas prête de s’éteindre. C’est aussi la mission de l’artiste que de proposer beauté et réflexion pour échapper à la condition dans laquelle on tente de nous enfermer : être un consommable pour remplir les comptes en banque de quelques privilégiés.

Ce qui peut nous sauver c’est que nous sommes intrinsèquement programmés pour nous interroger sur notre condition et l’artiste sert seulement ici d’étincelle. Les cosmogonies existent depuis qu’il y a parole et pensée et continueront encore aussi longtemps que l’humanité existe.

Légendes, arts, religions, sciences se relaient pour analyser par le rêve, l’intuition, la logique et la technologie, le monde qui nous entoure, pour tenter d’aller au-delà de la seule réalité que nous offrent nos sens.

Dans « Cosmogonie N°13 », après les étoiles, mon regard se dirige à présent vers l’infiniment petit, s’attardant ici, dans cette œuvre, à l’échelle des cellules. Car j’ai toujours été frappé de l’étonnant génie de la matière vivante, et par extension, de voir que la formidable force sauvage de la vie utilise systèmes et ordre pour perdurer, à travers les formes les plus diverses du vivant.

Cette intelligence illustre le propos entamé dans l’œuvre précédente : l’univers est une infinie mise en abyme et à différentes échelles de grandeurs, nous constatons qu’il y a des ensembles complexes d’éléments naturels qui interagissent pour donner corps à des ensembles plus grands. On peut ainsi s’enfoncer de plus en plus vers le nano, et plus encore, et constater cette même logique tout le temps que notre perception et nos outils nous le permettent.

Cette œuvre est et sera unique en son genre dans la série car elle parle de notre existence physique, de ce corps que nous utilisons malheureusement parfois comme frontière à notre esprit, de ce fragment de la nature qui est aussi l’abri de forces encore largement méconnues et répondant à une logique bien plus grande que nous-mêmes.

Exprimer cette « profondeur » est très difficile à illustrer et je ne peux pas l’envisager dans une œuvre seule. Je cherche comment je peux y parvenir et j’ai l’impression qu’il me faudra encore beaucoup de productions avant d’arriver au but… peut-être.

Mais je dirais que malgré ce sentiment d’inachevé, « Cosmogonie N°13 » est une des œuvres que j’aime dans la série pour plusieurs raisons : elle renforce le tournant pris dans la démarche artistique avec des couleurs énergiques que m’offrent des matériaux de qualité, elle utilise un jeu visuel avec le carré qui semblent fusionner avec les formes exprimant le caractère divin du vivant et elle possède une esthétique générale qui la distingue complètement du reste de la série.