Christophe Houllier

Technique : Mix media Peinture acrylique, pastel à l’huile, pastel à l’écu, encre de chine sur papier

Dimension : 50 X 70 cm

Composition: 1 feuille de 50 x 70 cm encadré

Format du tableau: Vertical

Finition : Deux couches de vernis pour protéger et donner une très longue longévité à l’œuvre

C’est une œuvre unique que vous ne trouverez dans aucune autre boutique

Le tableau est signé et contresigné au dos

L’œuvre est livrée avec facture et certificat d’authenticité

Après « Cosmogonie N°10 », qui se pose comme un négatif (dans tous les sens du terme) de mon travail, j’ai souhaité raviver la palette de couleur pour bien signifier la démarche positive des « Cosmogonies » : même si c’est inquiétant d’essayer de s’envisager comme une poussière vivante dans le chaos de l’univers, l’esprit humain peut en retirer la force d’être créatif, libre et fraternel au-delà de la perte de sens de notre société moderne.
Certes, ce sont des mots, des vœux parfois pieux difficiles à suivre mais c’est une quête qui ne doit pas nous quitter, sinon c’est perdre sa curiosité, s’enfoncer dans le cynisme et finalement laisser faire la barbarie.

Dans ce grand tout qui nous dépasse, le moyen de donner une issue positive à nos existences est de voir l’autre comme son semblable et non pas comme un faire-valoir. C’est malheureusement bien souvent le premier réflexe de toute interaction sociale.

A travers cette œuvre, la démarche artistique s’infléchit. Après l’exploration cosmique, je « reviens sur terre » et souhaite avancer sur la découverte de notre nature, en tentant de voir l’autre comme « je ». Et à mon échelle, arrêter de m’enfermer dans le quotidien… du solitaire que je suis.
Car cause ou conséquence, mon activité artistique opère un véritable changement intérieur. Elle est devenue le moyen de dépasser les protections que je me suis bâties toutes ces années pour aller à la rencontre d’autres artistes, d’amateurs d’art, de tout public en acceptant que c’est s’exposer et se mettre à nu.

Peindre est le moyen pour moi de parvenir à la rencontre. C’est le dialogue avec l’autre qui est important, quand bien même c’est inconfortable, voire effrayant. C’est aussi une fête.

C’est pourquoi cette œuvre, après « l’égarement » de la N°10 (que je ne rejette pourtant pas, sans elle, quid de la suite ?), j’affirme cette intention.
Dans la pratique, je replace également, après la toile, ma pratique avec mes matériaux désormais de prédilection, que sont l’acrylique fine et les pastels surfins, me permettant de traduire au mieux mon positionnement.