Après Le cri et l’Hommage à Hélène, j’avais envie de créer une abstraction pure. J’entends par là jouer avec des masses de matériau, offrir un jeu visuel entre les opacités de l’encre de Chine et l’acrylique et les variations tout en douceur du fusain.

La composition n’a pas d’autre ambition que ce côté décoratif, graphique de l’interaction entre les formes, les textures et les tracés. Entre dessin et peinture, on retrouve l’abstraction comme expression dionysiaque de l’intériorité. C’est-à-dire qu’on expulse du corps, par le plaisir des sens, le plaisir de la matière, ce qu’on renferme en soi.